Pourquoi visiter le parc national Tsingy de Bemaraha de Madagascar ?

Tsingy de Bemaraha de Madagascar

Madagascar, la grande île de l’Océan Indien, est réputée pour la diversité de son écosystème et de sa richesse en termes de faune et flore endémiques. Le parc national Tsingy de Bemaraha est une ultime destination pour les amoureux de paysages extraordinaires ou ceux qui veulent partir à la rencontre de la nature sauvage.

Un parcours atypique avant d’arriver à l’Eldorado des Tsingy

L’aéroport international d’Ivato, dans la capitale sera votre point de départ. De là, il faudra compter à peu près 600 kilomètres pour arriver dans le grand sud-ouest, à Morondava. Si vous décidez d’y rester quelques jours, vous pourrez admirer la mythique allée des baobabs de Morondava. Sinon, vous allez directement reprendre la route en direction de Belo sur Tsiribihina – Bekopaka. 200 kilomètres de piste terre vous attendent pour une aventure à bord de véhicule tout-terrain en plus d’une petite heure de traversée à bord d’un bac sur le Tsiribihina.

Découvrir une richesse naturelle endémique

Les Tsingy, un des premiers refuges des habitants de la grande île, ont été classés Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1900. Le parc de Bemaraha y a été classé en 1997. La réserve de Bemaraha est une véritable vitrine de la diversité de la faune et la flore malgache. C’est également une richesse naturelle endémique qui est bien préservée au sein d’un parc naturel. Près de 400 espèces de mammifères, d’amphibiens, de reptiles et d’oiseaux et pas moins de 900 plantes natives de Mada sont répertoriées à Bemaraha.

Un dépaysement total au cœur de la nature sauvage

Le parc national Tsingy de Bemaraha offre aux visiteurs un paysage unique et inoubliable avec les fameux « Tsingy ». C’est un vaste réseau de crevasses, de failles et de blocs de calcaire sculptés en lames acérées par le temps. Auparavant, ces régions étaient ensevelies sous la mer. Avec les coraux et des coquillages qui se sont empilés sur la surface pour former un bloc dur d’environ 200 mètres d’épaisseur, la nature a fait son œuvre pour créer ces canyons et ces diaclases naturels.